De ce pourcentage, 19% correspond aux Britanniques, bien que leur présence ait diminué de 6 % depuis le dernier trimestre de 2015 en raison de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (Brexit), selon les chiffres de l'Annuaire Immobilier 2016 Du Collège des Registreurs.
Cependant, cette nationalité continue à représenter la plus grande partie de ces opérations et la baisse de 6 % a été compensée dans le total de la demande étrangère par l'augmentation des achats effectués par des investisseurs français ou belges.
Beatriz Corredor Sierra, directrice des relations institutionnelles et ex-ministre socialiste, a détaillée lors de la présentation du rapport que "la demande étrangère a maintenu un bon comportement ces dernières années, atteignant un poids historique maximal en 2016, consolidant ainsi une" notable bonne santé ", citée par l'agence de presse Europa Press.
L'étude indique que les Espagnols ont réalisé 86,75% de toutes les opérations. Ainsi, le total des transactions, tant nationales que étrangères, a augmenté de 14%, atteignant 403 743 opérations.
Les prix du logement ont affiché une hausse de 5,7% (6,6% en 2016). Au cours des trois dernières années, la valeur du logement a rebondi de 13,3% par rapport à la baisse de 2013. Malgré cette augmentation, les prix sont encore inférieurs de 25% aux niveaux enregistrées durant le boom de l'immobilier.
Aux niveau des communautés autonomes, ce sont les îles qui ont la préférences des étrangers, de sorte que le tiers des logements vendus entres les îles Baléares et les îles Canaries l'ont été à des étrangers. À l'autre extrémité, la Galice et l'Estrémadure sont les communautés les moins attractives pour les investisseurs venus d'ailleurs.
Les espagnols quant à eux, choisisent la Galice, les Asturies et l'Estrémadure comme principales communautés où réaliser leurs opérations immobilières, alors que de l'autre côté, Baléares, Canaries et la communauté Valencienne sont les régions qui ont vu le moins de transactions d'espagnols enregistrées en 2016.