Avec la sécheresse, quelles plantes conseillez-vous de planter ?
C'est une excellente question. Depuis quelques années, nous connaissons une sécheresse dans la région qui nous limite dans le choix des plantes que nous souhaitons utiliser. Nous sommes obligés de nous adapter aux plantes qui peuvent survivre dans ces conditions. En fin de compte, dans notre entreprise, nous essayons d'éviter de gaspiller l'argent du client et d'assurer sa satisfaction. Nous savons exactement quelles plantes ne survivront pas dans les conditions actuelles. Nous sommes convaincus qu'une partie de notre travail en tant qu'entreprise et en tant que professionnels consiste à conseiller le client sur les meilleures options en matière de plantes. Actuellement, nous concevons et plantons des jardins avec des plantes indigènes, très résistantes et nécessitant peu d'eau, telles que le laurier-rose, le lantana (disponible en différentes couleurs), le romarin (rampant et arbustif), la lavande, les roses, entre autres.
Alors, quel est le bon moment pour le faire ?
Il est difficile de répondre à cette question. Dans une situation normale, on plante au mois de mars, lorsqu'il y a un équilibre entre les pluies et les températures douces. L'objectif est de permettre à la plante de développer ses racines afin qu'elle puisse résister aux fortes chaleurs de l'été. En cas de manque de pluie, il a toujours été possible de compenser par un arrosage automatique ou même manuel. Cependant, avec la sécheresse exceptionnelle que nous connaissons actuellement et les restrictions d'utilisation de l'eau d'irrigation, le mieux est d'attendre de voir comment l'année évolue, et être prêt à agir rapidement si la pluie arrive.
Et le gazon ?
En ce qui concerne le gazon, nous avons également dû nous adapter aux nouveaux besoins. Nous avons remplacé le gazon conventionnel par du "grama americana" ou kikuyo. Bien que ce gazon ne soit pas aussi esthétique et doux au toucher que le gazon conventionnel, il est capable de résister à une sécheresse extrême. De plus, si il reçoit un peu de pluie, il retrouve sa couleur verte, contrairement au gazon conventionnel, dont les zones endommagées par la sécheresse doivent être réensemencées. Il peut être semé un peu plus tard, car un peu plus de chaleur lui est bénéfique.
Si cette situation exceptionnelle devient la nouvelle norme, que nous conseillez-vous de faire ? Ne serait-il pas opportun d'investir dans la récupération des eaux de pluie des toits, par exemple ?
On ne sait jamais et nous devons tous être conscients que l'eau est une ressource précieuse et qu'il ne faut pas la gaspiller. Cependant, nous savons que ces phénomènes sont cycliques et que, si les périodes de sécheresse revenaient tous les 20 ou 30 ans, elles tendent aujourd'hui à revenir à des intervalles plus courts. Mais lorsqu'il s'agit de choisir un type de jardin et les plantes qui l'accompagnent, il faut penser que les années d'eau et de froid reviendront et que, par exemple, les cactus qui s'accorderaient parfaitement avec la situation actuelle ne peuvent pas résister à ce type de climat. En fin de compte, tant dans nos jardins que sur un plan plus général, nous devons faire preuve d'une plus grande souplesse d'adaptation.
Merci Adrian pour votre temps et vos précieux conseils.
Adrián López +34 659 14 10 61